Passage radio pour Flemar - Les bénéfices et challenges d’une entreprise internationale

💭 Pour remettre un peu de contexte...

Le dimanche 12/02, lors de l'émission "Les Belges du bout du monde" présentée par Adrien Joveneau, ça a parlé de Flemar à la radio La Première… C'est Guillaume, un de nos cofondateurs, qui a été invité pour parler de sa vie en Amérique Latine et de ses succès entrepreneuriaux, dont Flemar. Notre lien fort avec le Pérou était vraiment le sujet principal de notre passage, mais notre histoire et nos valeurs ont largement été évoquées elles aussi.

Guillaume Hansart, un de nos 3 cofondateurs

💫 Travailler avec le Pérou, c’est plein d’avantages…

  • Des ressources locales uniques : C’est Guillaume qui nous a montré ces matériaux aux propriétés exceptionnelles à son retour d’un voyage en Amérique Latine. Du cuir “badana” de superbe qualité ainsi que de la laine de mouton et d’alpaga venant des montagnes de l’Altiplano, et qu’est-ce que c’est chaud et doux !

  • De l’artisanat local et un savoir-faire qu’on ne trouve que là-bas : Nos chaussons sont confectionnées à la main par des artisans sur-place, avec soin et patience. Il est rare de voir un tel niveau de qualité sur un chausson artisanal, et nous en sommes fiers !

  • Une culture différente, et donc plein d’apprentissages : Ça paraît un peu bateau mais, à plus de 10 000km d’ici, on en a des choses à apprendre d’eux… Les Péruviens travaillent, vivent,

💪 …Mais aussi beaucoup de challenges et de learnings

  • La barrière de la langue : Seul Guillaume parle espagnol dans l’équipe et qu’est-ce qu’on aurait fait sans lui… Ici en Europe, la plupart des gens parlent aussi anglais en plus de leur langue maternelle, ou ont au moins des bases. Au Pérou, c’est pas du tout le cas, seuls quelques-uns de nos interlocuteurs sur place parlent anglais. Donc si on a bien appris quelque chose dans tout ça, c’est qu’il faut que quelqu’un sache parler espagnol.

  • Un fuseau horaire différent : À première vue, vous pouvez vous dire “Travailler à distance d’un continent à l’autre, tranquille avec tous les outils de communication qu’on a aujourd’hui !” mais, en fait, non. Et c’est là que le facteur fuseau horaire vous arrive en pleine figure à grand coups de “Message non-lu’” ou encore le bien connu “Veuillez laisser votre message après le bip sonore”. Heureusement, nous sommes plusieurs dans l’équipe à déjà avoir eu affaire à ce facteur lors de nos expériences professionnelles passées. Alors, notre conseil pour contrer ça au mieux : que les deux parties fassent un effort et abandonnent leur 9-17h. Dans notre cas, travailler plus tard pour l’équipe en Belgique (Par exemple : jusqu’à 20-22h) et plus tôt pour l’équipe au Pérou (Par exemple : à partir de 5-7h).

  • Une culture différente, et donc plein de défis à relever : Un exemple qu’on aime souvent donner pour illustrer ça, c’est l’histoire de notre premier batch. Imaginez 3 zigotos qui, après plusieurs prototypes et sondages d’opinion, reçoivent enfin leur premier lot du Pérou… Tout excités, ils ouvrent & déballent quelques paires, les essayent et se rendent compte qu’elles sont beaucoup trop grandes. Intriguant, non ? Alors, ils essayent la pointure du dessus, mais c’est toujours aussi grand. Puis la pointure du dessus, même chose. Pour finir, ils se rendent compte que tous les chaussons sont, au moins, de 3 pointures plus grand que prévu pour des petits pieds européens. Et donc, au lieu de recevoir des paires allant du 36 à 50, ils se retrouvent avec des chaussons pointure 39 à 53… Après avoir posé la question à notre fournisseur de l’époque, il s’avère que les Péruviens portent leur chaussons très large, et c’est pour ça que tout était décalé de 3 pointures. Donc oui, quand on collabore avec un pays qui a une culture aussi différente, il faut parfois vérifier des choses qui nous paraissent évidentes pour nous Européens.

Découvrez notre passage entier dans l’émission ici.